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Effets non intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur la biodiversité

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Le programme national de biovigilance vise la collecte pluriannuelle de données de référence sur les effets non intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur l’environnement. Son objectif est de détecter et documenter tout changement au niveau de la flore et de la faune. Les données collectées servent à la gestion des risques.

Suivi des effets non intentionnels des pratiques culturales sur la biodiversité (ENI)

Depuis 2012, les actions développées dans le cadre du plan Ecophyto intègrent la structuration d’un réseau de suivi des effets non intentionnels (ENI) des pratiques agricoles sur la biodiversité. L’objectif de ce suivi annuel, réalisé sur 500 parcelles à travers le territoire métropolitain, est d’acquérir des données de référence sur le long terme, nécessaires à la description d’éventuels effets non intentionnels des pratiques, notamment phytosanitaires, sur l’environnement.

Pour cela, quatre bio-indicateurs ont été choisis pour leur capacité à renseigner et évaluer le niveau de perturbation d’un écosystème : les vers de terre, la flore, les coléoptères et les oiseaux. Le choix de ces groupes permet de représenter la chaîne trophique sans multiplier les espèces indicatrices.

Ces 4 bio-indicateurs sont étudiés dans 4 types de cultures (dont 20% en agriculture biologique) :

  • le blé tendre d'hiver (culture annuelle d'hiver)
  • le maïs (culture annuelle de printemps)
  • la salade (culture annuelle à cycle court)
  • la vigne (culture ligneuse pérenne)

Le suivi de ces bio-indicateurs est mis en regard des divers contextes pédoclimatiques et paysagers, ainsi que des pratiques agricoles réalisées. Ces données collectées alimentent des travaux d’analyse à l’échelle nationale regroupant des chercheurs du Museum d’Histoire Naturelle (MNHN), de l’INRAE, de l’ANSES et de l’Université de Rennes 1. Toutefois, des synthèses régionales sont régulièrement publiées en Occitanie pour valoriser cette collecte d’information, dans le but de prendre en compte les spécificités des contextes pédoclimatiques à l’échelle de la région.

LE RESEAU ENI EN OCCITANIE

Le réseau ENI Occitanie est composé de 54 parcelles réparties de l’ouest du Gers à l’est du Gard. Il comprend 27 parcelles de grandes cultures (maïs et blé), 21 de vignes et 6 en cultures maraîchères. 20% des parcelles sont conduites en agricultures biologiques.

Les résultats des observations sont publiés régulièrement et téléchargeables sur cette page (synthèses régionales).

Votre contact

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Maylis LACHAUSSEE

Chargée de mission Surveillance Biologique du Territoire & Biodiversité

Tél : 06 24 14 21 29

Synthèses régionales

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